1. Le domaine / nature de l’œuvre

– Arts du visuel : peinture, sculpture, photographie, dessin, gravure, bande dessinée, illustration...

– Arts du quotidien : arts appliqués (objets d’art, bijoux, mobilier...), design, affiches, textiles, vitrail, tapisserie, émaux…

– Arts de l’espace : architecture (collective ou individuelle), urbanisme, espaces aménagés...

 

2. Les renseignements donnés 

_ Le nom de l’artiste

_ Le titre de l’œuvre (toujours en italique ou souligné lorsqu’on l’écrit à la main)

_ La date de réalisation, les dimensions, le lieu de conservation

 

3. Le genre

– Paysages, portraits, natures mortes…

– Scènes de genre (scènes du quotidien, anecdotiques…).

– Scènes historiques (histoire religieuse, mythologique...).

 

4. L’époque, le pays

Six grandes époques peuvent être ainsi distinguées :

Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, Renaissance, Temps modernes, période contemporaine (XXe et XXIe siècles).

 

5. Le style

Le style peut être : préhistorique, grec, romain, byzantin, roman, gothique, baroque, classique, impressionniste, cubiste...

 

6. La technique

Peinture à l’huile, fresques, crayons, pastels, aquarelle, gravure, lithographie, sérigraphie, collage, photomontage…

 

7. Le support, les outils

– Support : toile, papier, bois, verre, mur, métal, carton, tissu…

– Outils : crayon, brosse, pinceau, couteau, chiffon, aérographe…

 

8. La composition

La composition peut être dite mouvementée, statique, en diagonale, en pyramide…

 

9. La perspective, l’espace

Il peut être question d’un point de fuite central, de deux points de fuite, d’un premier et d’un second, voire d’un troisième plan...

10. Le cadrage

En terme de cadrage, le plan peut être serré, rapproché… Il peut y avoir un plan d’ensemble, un gros plan, un plan large…

 

11. Les couleurs

On parle de couleurs chaudes, froides, de gammes de gris, de camaïeux…

 

12. L’artiste, l’auteur(e)

Se demander : de quelle école ou de quel mouvement est-il (elle) issu(e) ? A-t-il (elle) œuvré dans d’autres domaines ? Était-il (elle) reconnu(e) de son vivant ? Par qui a-t-il (elle) été influencé(e) ? Etc.

 

 

 

Ensuite, vient l’analyse : la confrontation entre l’œuvre et mes connaissances et mes affects.

 

A. Que reconnaît-on ? Description des éléments qui composent l’œuvre (personnages, décor, objets, lieu, formes géométriques, couleurs, etc.) pour comprendre de quoi ça parle.

 

B. Que veut nous montrer l’artiste ? Quel est le sens de son message ? Est-il politique, poétique, purement artistique, etc. ? Sert-il un pouvoir en place, une idée, un mouvement ?

à argumenter : expliquer comment l’artiste s’y prend (à ce stade, on utilise les éléments piochés dans la première partie « regarder une œuvre » ; on leur donne ainsi du sens)

 

C. Mettre en relation l’œuvre et ses propres connaissances.

L’œuvre peut faire penser à une autre œuvre d’un genre et d’une nature complètement différents (peinture, sculpture, assemblage, spectacle, performance, œuvre virtuelle, texte littéraire, pièce de théâtre, mythe, chorégraphie, musique, opéra, etc.)

Il est toujours intéressant de créer des liens entre les œuvres : cela permet de mieux les comprendre, de mieux saisir les intentions de l’artiste, de comprendre le contexte social, culturel et politique de l’artiste et donc de l’œuvre ; c’est ainsi également que l’on comprend mieux l’état d’esprit d’une époque passée ou présente…

 

D. Comment je ressens l’œuvre ?

C’est la partie la plus personnelle de l’analyse mais elle a son importance. Pourquoi j’aime ou je n’aime pas, suis-je d’accord avec l’artiste et son message, bref, exprimer son ressenti…